Un petit feuilleton pour égayer les lundis...

La suite...
Le Chapitre 25.
On retrouve notre camarade Yboulados, qu'on découvre sous un nouveau jour. C'est nettement moins folklorique mais guère plus plaisant.
Et toujours, si vous avez des idées pour la suite de l'histoire, je suis preneur.
Si vous avez raté un chapitre, pas de panique : vous pourrez le retrouver dans les archives du blog (tout en bas, en cliquant sur "messages plus anciens", ou ici : le 1, le 2, le 3, les 4 et 5 , le 6, le 7 et le 8, le 9, le 10, le 11 et le 12, le 13, le 14 ...). Vous pouvez aussi trouver la liste sur le côté de la page.
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Bonne lecture...

mardi 22 mars 2011

Chapitre 14 (le vrai)

Ils prirent congé du bibliothécaire en le remerciant chaleureusement au nom de Mère Marie Bénédicte et de "toute la congrégation", en espérant qu’il ne chercherait pas à savoir le nom de celle ci. Le moine leur demanda par signe si leurs recherches étaient terminées, ce que Louise lui confirma.

Une fois dehors, elle chercha à se repérer dans les nombreux bâtiments du monastère et dans les petites cours à présent toutes désertes.

- Où est-ce qu’ils sont tous passés ? demanda Louise.

- J’ai bien l’impression qu’ils sont à la messe, répondit Pascal. Ecoute ça…

En effet, des chants religieux leur parvenaient, provenant sans doute de la chapelle, où toutes les âmes pieuses du lieu étaient à présent réunies. Il semblait évident que si les nonnes étaient à la messe. La navette de retour ne se mettrait pas en route avant un moment, et Karine proposa à ses compagnons de retourner à l’hôtel à pied. Ce ne serait, leur dit-elle, qu’une petite marche de deux ou trois kilomètres.

Pascal hésita un instant : l’idée de se promener sur les routes déguisé en bonne sœur ne lui plaisait qu’à moitié, mais il finit par se décider. Ils empruntèrent l’allée privée qui reliait le monastère à la Correrie. La route avait été convenablement déneigée et la progression n’y était pas difficile.

- Au moins, dit Louise, maintenant, nous connaissons le titre du livre qu’il nous faut chercher, son auteur, et l’endroit où il se trouve. Il y a juste un problème…

- Lequel ? demanda Pascal.

- C’est qu’à cet endroit là, l’enfer de la Bibliothèque Vaticane, il n’y a à peu près personne qui puisse y accéder, en tout cas, pas nous. Ce n’est pas en se déguisant en bonnes sœurs qu’on nous laissera entrer là-bas.

- Qu’est ce que c’est exactement l’enfer ? demanda Karine. C’est là qu’ils mettent les livres interdits, c’est ça ?

- Oui, à peu près, répondit Louise. Tous les livres compromettants pour la doctrine de l’église sont généralement entreposés dans ces sections particulières de certaines bibliothèques. Je suppose que les religieux avaient quand même un certain respect pour ce qui était écrit, puisque malgré tout, ces ouvrages n’étaient pas détruits. Il n’y a eu que de rares périodes, comme l’Inquisition, où on brûlait des livres, et encore, pas forcément les mêmes que ceux qui sont dans les enfers.

Ils passèrent à nouveau près de la Correrie, à côté de laquelle se trouvaient les véhicules de quelques visiteurs qui s’attardaient encore. Louise eut l’impression que Karine était soudainement devenue nerveuse en longeant le parking. Probablement la faim, pensa-t-elle, il doit y avoir des distributeurs de friandises pour les touristes. Il lui fallait bien reconnaître qu’elle aussi aurait volontiers grignoté quelque chose.

Arrivés sur la route principale qui les ramènerait à Saint Pierre de Chartreuse, ils se mirent en file indienne sur le côté gauche, pour voir plus facilement les véhicules arrivant face à eux sur cette route étroite. Il faisait encore jour, mais des piétons sur des routes en sous-bois en fin d’après midi ne sont pas forcément très visibles. C’était à eux d’être prudents.

Ils n’avaient pas fait trente mètres qu’un fourgon arriva à leur hauteur et s’arrêta. Louise le reconnut : elle l’avait déjà remarqué sur le parking de la Correrie et avait trouvé étonnant que deux hommes se trouvassent à l’intérieur. Elle avait alors supposé qu’ils attendaient d’autres personnes qui étaient parties visiter le musée, n’étant eux-mêmes pas intéressés par la visite.

La porte du fourgon s’ouvrit et les deux hommes en descendirent : un grand maigre et un petit moustachu.

- Mes sœurs, dit le plus grand d’un air goguenard, veuillez nous suivre. Montez dans le camion.

- Et sans faire d’histoires ! ajouta l’autre.

Si leur ton montrait assez qu’ils n’étaient pas d’humeur à s’éterniser en vaines palabres, les matraques qu’ils brandissaient rendaient leur demande à peu près irrésistible !

Machinalement, Louise et Pascal levèrent les mains. Karine gardait les bras le long du corps, mais regardait fixement le bout de ses chaussures. Tandis que ses compagnons étaient poussés sans ménagements à l’intérieur par la porte latérale et menottés à un montant métallique derrière le siège du conducteur, elle s’installa sur le siège passager, entre les deux hommes qui remontaient à leur tour dans le fourgon. Le véhicule redémarra ; le rapt n’avait duré qu’une vingtaine de secondes.

- Et elle ? demanda Pascal en désignant Karine, vous ne l’attachez pas ?

- Non, dit simplement le moustachu avec un petit rire bref.

- Karine ! Explique nous ! insista Louise. Qu’est ce qui se passe ? Ne me dis pas que tu es la complice de ces types là !

Assise sur le siège avant, la rousse s’enferma dans un silence gêné qui en disait assez sur sa connivence avec les deux malfrats.

La route était sinueuse, et la position des deux prisonniers, accroupis derrière le siège du conducteur, menottés aux montants, était extrêmement inconfortable, d’autant plus qu’il leur était impossible de voir à l’extérieur du véhicule.

- Où est-ce que vous nous emmenez ? demanda Louise au moustachu assis à côté de Karine.

- Bouclez-la ! Vous le saurez bien assez tôt, répondit celui-ci en la menaçant de sa matraque.

Louise n’insista pas. Elle se plongea dans de sombres pensées, se félicitant de n’avoir jamais fait totalement confiance à Karine. Ce n’était pas que de la jalousie : elle sentait depuis la première fois qu’elle l’avait vue que quelque chose n’était pas clair avec cette fille : elle était trop collante, trop envahissante, et il y avait trop de détails qui sonnaient faux dans sa naïveté feinte. Louise avait eu raison de se méfier : cette punaise leur avait joué la comédie dès le début !

Les larmes, la peur, le besoin de protection… tout cela n’était que du vent ! Et peut être même les tentatives de séduction à l’adresse de Pascal : du vent aussi ! D’une certaine façon, Louise en était un peu soulagée, mais les ennuis dans lesquels cette garce les avait entraînés étaient bien pires qu’une simple rivalité entre deux jeunes femmes. Elle repensa à ce que leur avait dit le Lieutenant Jamin : la secte du temple de… comment déjà ? Zaaf ? Zaarm ?

Oui, c’était ça : le temple de Zaarm ! Cette Karine en faisait probablement partie, tout comme en faisaient aussi partie l’homme qui avait cambriolé l’appartement de Pascal et les deux qui les avaient poursuivis la veille. Louise se souvenait d’avoir lu quelque part que les sectes ne reculent devant rien pour arriver à leurs fins. La séduction était l’un des moyens les plus efficaces et sans doute l’un de ceux qui étaient le plus souvent employés… et tout ça sur ordre du gourou, bien sûr.

En l’occurrence, la secte du temple de Zaarm semblait particulièrement tenace ! Louise ne comprenait pas pour quelle raison ils tenaient tant à ce médaillon, mais elle était sûre d’une chose : elle n’avait aucune envie de les laisser s’en emparer par de telles méthodes !

Pascal et Louise avaient réussi à trouver une posture qui leur permettait de ne pas trop tomber à la renverse dans les nombreux virages de cette route montagneuse. L’unique paire de menottes qui les retenait tous les deux au montant métallique leur permettait de joindre leurs mains. Maigre consolation, mais s’ils échangeaient des regards, aucun d’eux n’osait dire un mot de peur de s’attirer les foudres de l’homme armé qui était toujours retourné vers eux.

Le trajet leur sembla long, mais Louise aurait été incapable de dire s’il avait duré une demi heure ou davantage : l’inconfort de leur position ne leur permettait guère d’avoir une notion du temps bien précise. A l’avant du fourgon, leurs trois ravisseurs, puisqu’il fallait bien compter Karine au nombre de ceux-ci, ne parlaient pas non plus.

La nuit était pratiquement tombée lorsque la camionnette s’engagea sur un chemin de terre, apparemment escarpé, passa sur ce qui semblait être un petit pont étroit, puis finalement s’immobilisa.

Sans un mot, les deux hommes et Karine descendirent du fourgon. Louise et Pascal entendirent cette dernière s’éloigner, tandis que le petit moustachu ouvrait la porte latérale du fourgon. Le grand maigre vint défaire leurs menottes et, d’un geste, leur ordonna de sortir du véhicule.

Ils descendirent sur le terre-plein, frissonnant dans leurs tenues de bonnes sœurs qui les protégeaient mal de la fraîcheur de la nuit. Quatre ou cinq voitures étaient garées près du fourgon, ainsi que deux ou trois autres à proximité d’un grand bâtiment construit un peu en contrebas. Plusieurs fenêtres étaient éclairées. Il était vraisemblable que plusieurs membres de la secte se trouvaient là.

Louise entendit une rivière, ou plutôt un torrent, à quelque distance. Ils avaient effectivement traversé un petit pont, que Louise chercha du regard. Elle le devina à une cinquantaine de mètres : davantage une passerelle qu’un véritable pont.

Mais ce qui l’étonna le plus se trouvait de l’autre côté, près du bâtiment : de hautes statues semblaient monter la garde tout autour. Certaines devaient être ornées de parties métalliques qui luisaient doucement sous la lueur de la lune montante. Comme ses yeux s’accoutumaient à la pénombre, Louise remarquait davantage de détails sur ces statues. Au premier abord, elle avait pensé à de gigantesques Bouddhas, mais en les examinant plus attentivement, elle se rendit compte qu’elles ressemblaient davantage à des espèces d’astronautes kitsch, casqués, munis d’antennes et vêtus de combinaisons chamarrées, même s’il était difficile de se rendre compte de leurs couleurs exactes.

- Par ici ! ordonna le moustachu en désignant le chemin qui menait vers la bâtisse. Maître Yboulados veut vous voir.

- Il aurait tout de même pu nous inviter plus aimablement, dit Pascal.

- Boucle la… avance ! lui répondit le grand maigre en le poussant dans le dos avec sa matraque.

Ils furent conduits dans ce qui semblait être une ancienne bergerie, confortablement aménagée, et dont la douce chaleur contrastait avec l’air piquant du dehors. Louise et Pascal purent constater au passage qu’outre les statues monumentales, six ou huit petits chalets de bois entouraient le bâtiment principal.

Le moustachu les poussa jusqu’à un grand salon lambrissé de bois clair. Une flambée était allumée dans une vaste cheminée de pierre. La pièce leur eut sans doute paru agréable en d’autres circonstances, mais avec deux olibrius armés de matraques derrière soi, on est moins enclin à apprécier le charme douillet d’une bergerie chartrousine, si bien rénovée soit-elle.

Ils n’attendirent pas longtemps : quelques secondes après que Louise et Pascal aient été introduits dans la pièce, douze personnes, sept femmes et cinq hommes, tous vêtus de longues robes blanches, entrèrent par une porte située au fond. Karine était parmi eux, elle aussi revêtue du même accoutrement. Ils se rangèrent de part et d’autre de la porte. L’un des hommes articula d’une voix solennelle :

- Debout, tête basse ! La Lumière Temporo-Sidérale, Maître Yboulados, fils de Cosmo-Chronos nous honore de sa visite !

- Longue vie à Maître Yboulados ! Gloire à Cosmo-Chronos ! mugirent les autres en chœur.

Un homme d’une soixantaine d’années, petit, chauve et rondouillard, entra dans la pièce d’un pas exagérément lent. Il portait une combinaison argentée qui rappelait certains personnages de science fiction dans la première moitié du vingtième siècle. Il roulait des yeux qui se voulaient menaçants et affichait une moue de mépris.

Simultanément, et sur le même rythme, les douze adeptes en robes blanches, ainsi que les deux porteurs de matraques, scandaient : "Cos-mo-Chro-nos, Cos-mo-Chro-nos…". Louise se dit que cette entrée qui se voulait sans doute impressionnante était simplement grotesque. Mais grotesques ou pas, les membres de cette secte les retenaient prisonniers et semblaient aussi déterminés que nombreux. C’était un argument suffisant pour la dissuader de rire.

L’assemblée s’était tue, on n’entendait plus que le crépitement du feu dans la cheminée. Le cosmonaute adipeux considéra Louise et Pascal d’un air narquois pendant un instant, puis il prit la parole. Cette fois, Louise dut se mordre la lèvre inférieure pour ne pas rire : le fils de Cosmo-Chronos avait un cheveu sur la langue !

- Alors, mes jolis oiseaux… Vous pensiez pouvoir m’échapper encore longtemps ?

- Qui êtes-vous ? demanda Pascal. Qu’est-ce que vous voulez ?

- Seriez-vous sourds ? Mes fidèles m’ont pourtant bien annoncé lorsque je suis entré, non ? Je suis Maître Yboulados, fils de Cosmo-Chronos, Lumière Temporo-Sidérale et grand maître de l’ordre du temple de Zaarm ! Vous vous êtes approprié quelque chose qui m’appartient, qui m’a été dérobé et qui me revient de droit : le Disque de Zaarm.

- Si cette traîtresse, près de la porte, vous a convenablement fait son rapport, siffla Louise en désignant Karine, elle a dû vous dire que le médaillon n’est plus en notre possession. C’est le lieutenant Jamin, de la police de Montpellier, qui l’a actuellement…

- Je sais déjà cela, l’interrompit Yboulados à son grand soulagement. Sœur Karine me l’a dit dès hier, comme elle m’a fidèlement tenu au courant de tous vos faits et gestes. Je ne m’inquiète pas pour le Disque : il me sera facile de le récupérer chez ces pauvres niais de policiers ! Mais vous, vous avez commis un sacrilège, un blasphème ! Vous devez être punis pour ce que vous avez fait !

- Un blasphème ? Mais qu’est ce que c’est que ce médaillon ? Qu’est ce qu’il a de si exceptionnel ? demanda Pascal.

- Mais vous êtes impossible, mon jeune ami ! Vous n’écoutez rien de ce qu’on vous dit ! Ce n’est pas un "médaillon", comme vous dites : c’est le Disque de Zaarm !

- Nous avons bien compris que c’était le Disque de Zaarm, intervint Louise, mais comment pouvons-nous savoir ce qu’il a de spécial puisque jamais personne ne nous a parlé de votre… religion ? Qui est Zaarm ?

- Zaarm est le créateur de toute chose, dit Yboulados en joignant les mains, créateur du temps et de l’espace, créateur de Cosmo-Chronos, dont je suis le descendant direct !

- Alors vous êtes un prophète ? demanda Louise qui avait compris qu’ils avaient tout intérêt à flatter ce grotesque personnage. Vous êtes le représentant du dieu sur Terre…

- Je suis bien plus que cela : je suis son descendant ! C’est à moi qu’appartient la mission de sauver la Terre des invasions de forces maléfiques venues du Cosmos ! C’est une mission difficile, une tâche ingrate, mais je m’en acquitte avec toute la conviction et toute la vigueur dont mes glorieux ancêtres m’ont rendu héritier !

- Et… il y a souvent des invasions de forces maléfiques ? demanda Pascal qui avait saisi le manège de Louise et entrait à son tour dans le délire du grand maître.

- Tout le temps ! Il y en a tout le temps ! Ils ne nous laissent jamais de répit, jamais un moment pour savourer notre victoire bien méritée ! Et pourtant, nous en remportons, des victoires : hier encore, nous avons repoussé huit mille croiseurs galactiques qui venaient nous envahir ! Nous avons dû livrer bataille en pleine nuit, et nous les avons anéantis ! Mais d’autres reviendront, ajouta-t-il d’un air las.

Puis il se ressaisit :

- Mais nous les anéantirons aussi, comme les précédents !

- Et le Disque de Zaarm ? demanda Louise. Il vous serait certainement une aide précieuse dans votre lutte…

- Inestimable ! C’est l’essence de notre foi, c’est un disque sacré, fabriqué dans un métal miraculeux, d’origine intergalactique, le moldamasque ! C’est celui qui confère l’immortalité.

- Qui confère l’immortalité ? demanda Louise en prenant un air faussement admiratif.

- Oui, vous m’avez bien entendu, plastronna Yboulados, il confère l’immortalité.

- Mais alors, poursuivit Louise, il y a une chose que je ne comprends pas bien : ce médaillon, enfin ce disque sacré appartenait à mon oncle, et je l’ai trouvé précisément en triant ses affaires après sa mort. Comment expliquez-vous qu’il soit décédé s’il l’avait ?

- C’est justement là que vous vous trompez : le Disque ne lui appartenait pas. Il n’avait donc aucun effet sur lui et c’est pour ça qu’il est mort. Le Disque l’a puni, au contraire : vous voyez bien que vous auriez mieux fait de me le donner, au lieu de le confier à ces policiers. Ceux qui détiennent le Disque de manière illégitime s’exposent à son châtiment !

- Mais il semblait l’avoir en sa possession depuis longtemps, dit imprudemment Louise…

- Depuis longtemps ? Alors je ne vois qu’une explication à cela : c’était un agent des forces maléfiques du Cosmos ! C’était certainement un haut dignitaire des armées de Proxima du Centaure qui avait transmuté dans le corps d’un terrien. Un général interstellaire qui s’était infiltré sur notre planète pour préparer une nouvelle invasion…

A ces mots, Louise ne put se retenir de pouffer, ce qui eut pour effet de mettre dans une fureur terrible le fils de Cosmo-Chronos.

- Vous riez ? Vous vous moquez de nous et de notre lutte ? Blasphème ! Sacrilège ! Vous m’insultez ! Vous insultez le Disque ! Vous insultez Zaarm ! Vous n’êtes pas dignes de paraître devant moi ! Ce sont des espions intergalactiques, des succubes de Sirius ! cria-t-il à l’adresse de ses adeptes. Michard, Lagarde, jetez-les au cachot ! Nous les garderons comme otages et nous les exécuterons lors de la prochaine attaque de leurs complices.

Louise et Pascal furent saisis sans ménagements et poussés vers une porte donnant sur un couloir. Ils faillirent trébucher dans un escalier descendant vers une cave, et arrivèrent finalement dans un sous-sol où ils furent enfermés dans une cellule grillagée.

Les deux hommes de main, Michard et Lagarde, fermèrent la grille au moyen d’un cadenas et s’en allèrent en éteignant la lumière du couloir, laissant Louise et Pascal dans l’obscurité.

... à suivre

1 commentaire:

Anonyme a dit…

j'adore la description sérieuse de cette situation saugrenue avec en simultané la réaction de Louise qui ressemble à la mienne en lisant ce chapitre ;-)
bravo pour Michard et Lagarde ;-)
k-rol